Même si la mécanique du jeu était déjà très aboutie, les éléments de jeu eux-mêmes méritaient quelques ajustements pour aller à l’essentiel. À l’origine, les questions étaient rédigées sur des cartes qui constituaient un gros surcoût en matériel et avaient l’inconvénient de ne pas proposer toutes les combinaisons question/objet possible. Problème résolu sous la forme d’un petit plateau, avec des jetons variables qui permettraient d’avoir des questions toujours différentes, partie après partie. Il fut un temps question de le faire sous la forme de deux pièces de puzzle, pour varier les niveaux de difficulté. Mais la contrainte de découpage faisait perdre beaucoup trop de place, aussi l’idée a-t-elle été abandonnée au profit des quatre plateaux actuels.
Ce plateau annexe servirait aussi de chemin à nos petites souris, dont l’avancée représente les différentes manches. Nous avions pensé à les placer sur le toit directement, mais il semblait impossible qu’elles y restent bien longtemps alors que les enfants s’en donnaient à cœur joie au moment de secouer la boîte pour répartir les jetons. Elles resteraient donc à terre, d’autant que ce dos de boîte posait d’autres soucis qu’il nous fallait contourner.
En effet, que faire de ce dos de boîte qui devait servir de toit et de murs à la maison ? Percé de toutes parts, décoré de tuiles et d’une trappe d’entrée : impossible de l’utiliser pour donner un aperçu du jeu aux boutiques. Sans compter qu’entre les risques du transport et les petites mains sans surveillance, le risque d’avoir une boîte abîmée n’était pas négligeable. Pour la protéger et servir de support commercial (avouez qu’un code barre entre deux poutres, ça n’aurait pas eu le même charme !), nous avons opté pour un fourreau qui remplirait parfaitement ces deux fonctions.